Cœur au travail, c’est la rencontre utile entre organismes, entreprises et professionnel·le·s : on écoute, on cadre, on agit juste où ça compte. Résultat : des équipes plus solides, des services plus sûrs et des gestes reconnus. En bref, c’est un cadre d’engagement porté par le CABM pour transformer la bonne volonté en capacité durable au service des communautés.
Il était une fois un petit organisme de quartier, débordé par l’essentiel : accueillir, soutenir, répondre. Tout allait vite, trop vite pour remettre à niveau ses outils, clarifier ses rôles, sécuriser ses processus, surmonter la surcharge. L’équipe savait ce qu’il fallait faire, mais pas par où commencer. Et comment y arriver avec le manque de ressources et de temps ?
De l’autre côté de la ville, une entreprise cherchait mieux que des photos de bénévolat en groupe. Elle voulait un engagement qui fasse grandir ses équipes et une cause. Entre les deux, des professionnel·le·s curieux·ses de transmettre leur savoir, de découvrir un monde inconnu mais qui les interpelle, sans s’imposer, avec tact et mesure.
C’est là que Cœur au travail entre en scène. Dans ce cadre, le bénévolat d’affaires couvre les groupes corporatifs, ainsi que le bénévolat de compétences et de gouvernance appuyés par l’employeur.
On ne promet pas la lune : on crée une rencontre utile. On écoute l’organisme, on comprend son rythme. On écoute l’entreprise, on saisit sa culture. On écoute la personne bénévole, on mesure son temps réel et ses forces. Puis on pose une question simple : « Qu’est-ce qui ferait une différence durable ici, maintenant ? »
Le mandat naît de cette question. Parfois, c’est une gouvernance plus claire. Parfois, un flux de données enfin fiable. D’autres fois, un plan de communication épuré, un processus de recrutement sécurisé, ou un local repeint, des berges du canal nettoyées, des repas préparés prêts à être distribués aux plus démunis. Peu importe la forme, l’intention reste la même : transformer de l’énergie ou des compétences en capacité.
Mettre le cœur au travail, c’est assumer que l’impact social naît d’abord d’une disposition : faire son métier (gestion, communication, finances, données, etc.) avec souci de l’autre à l’extérieur du cadre habituel. C’est aussi transformer une journée ordinaire de travail avec son équipe en attention concrète pour les personnes et les équipes qui tiennent la communauté à bout de bras.
Reconnaître les gestes qui comptent
Parce que mettre le cœur au travail mérite d’être vu et célébré, nous intégrons la reconnaissance à chaque mandat : attestations, remerciements nominatifs, récits brefs des avancées, visibilité consentie dans nos canaux, rituels sobres de clôture. On pourra même porter le sceau Cœur au travail après avoir complété un parcours d’engagement!
Un impact qui revient en boucle
Lorsque des groupes corporatifs s’engagent, ils reviennent soudé·e·s. La coopération sur le terrain crée des liens nouveaux entre coéquipier·ère·s et renforce la cohésion. En mode compétences, en solo, la personne voit son métier ou son travail autrement, gagne en ouverture, en finesse et ramène des pratiques utiles dans son quotidien professionnel. Dans les deux cas, elle renforce son attachement à un employeur qui incarne des valeurs humaines. Et, une fois rentrée chez elle, elle raconte : à la famille, aux ami·e·s, aux voisin·e·s. Ce récit inspire souvent d’autres élans de bénévolat, l’impact fait un tour complet et revient à la communauté, élargissant le cercle de la solidarité.
